Je ressens une certaine agitation générale autour de moi, cela me semble dû à la saison : en est-ce véritablement la raison ?
Lorsque la lumière aveugle, le geste devient malhabile, ainsi l’insecte tourbillonne autour de la lampe avant de s’y brûler Les situations dépendent de plusieurs facteurs : les Espèces existantes subissent par mimétisme ce phénomène cyclique, cédant, sans possibilité de contrôle, à des excès divers. Pour l’homme, le mental interprète comme un surplus de temps à vivre le fait que les journées semblent plus longues et il s’accorde à les remplir du mieux possible
Cette carence est originelle et dépend de la peur dont il a toujours enveloppé ce qu’il considère comme ténèbres
à savoir cette fausse notion vie/mort dont nous avons débattu au cours d’une entrevue sur la raison d’être de la course
Vous êtes à même de faire, ici, les déductions qui s’imposent !..
Nous considérons, pour le reste, qu’il existe deux formes de situations : la « Situation Établie » et la « situation provoquée » La première, bien que cyclique, n’est pas « fixable » : elle surgit, fulgurante, en temps choisi La seconde est fixée, elle est le projet et l’aboutissement, elle se veut l’osmose entre les circonstances et l’acte. Nous la considérons comme une réalité, mais de façon très relative La première se vit, la seconde est vécue avant et après
Vous êtes à même d’analyser l’élément de continuité qui se dégage de l’une pour anéantir irrémédiablement l’autre
Tout passe et revit, rien ne demeure ni ne s’immortalise ! Là, s’établit la seule Loi qui soit en l’Univers : celle de l’Eternité !..
Faut-il considérer le voyage comme une situation provoquée ?
Rien de ce qui est prévu, car prévisible, ne saurait être fondamentalement utile !.. Tout ce qui survient apporte par contre quelque chose de nécessaire !.. quel que soit le moment où l’on est à même de s’en rendre compte
Le décor est, JANTEL ! Le mode de vie ne peut en changer ni les couleurs, ni les dimensions. Pour l’exemple, nous dirons que les mots font les phrases et les phrases enferment les mots, les phrases font les livres et les livres enferment les phrases Pourtant, tout ce processus inutile ne fait que narrer des choses, qui elles, se meuvent en toute liberté Ces choses, au fil des existences vécues, font fi des frontières géologiques et idéologiques.
Dans votre cas, le fait d’aller ailleurs vous oblige à rompre avec certaines habitudes : c’est un facteur positif, en cela seulement
Le voyage peut être un moyen mais il ne sera jamais un but
Pouvez-vous me donner des explications sur :
■ La patience est vertu et non la passion
■ La disponibilité se passe de toute logique
■ Plaire est d’usage, seul « être » reste de fonction
La patience exprime la continuité, elle ignore « le temps » ou la notion que vous en avez. Elle est inhérente à l’élément de vie. La passion se limite à des excès dont la motivation varie sans cesse : c’est encore une facette de l’instabilité inhérente à votre cogito
La logique est un ensemble de notions reçues au cours de l’éducation mimétique et générale : elle n’existe qu’en des « situations provoquées » La disponibilité est à même d’assumer toute « Situation Établie » Recevoir n’est pas subir ! S’adapter à la « Situation Établie », c’est faire corps avec elle, c’est faire le plus souvent abstraction de soi ! C’est une forme de dépassement
Les convenances sont les images du mode de vie, elles fixent des gestes et des actes. On peut « être » sans plaire mais non plaire sans « être »
La « situation provoquée » dépend toujours de la « Situation Établie »
1 Messages
Ah ! Ça y est ! Cela devient un peu plus clair dans mon esprit à présent ; je commence à mieux comprendre ce concept de situation établie et de situation provoquée. (Comment peut-on imaginer pouvoir comprendre les Textes suivants si on n’a pas bien pris conscience, (si notre esprit n’est pas imprimé, n’a pas été percuté par la prise de conscience) de ce qu’est l’Établi ?!)